Était-ce ton premier choix de carrière de venir dans l'industrie ? Si oui, comment as-tu eu la piqûre pour le transport ? Si non, qu'est-ce qui t'a attiré dans le secteur ?

Non, je proviens de l’industrie de la construction et j’accumulais les heures pour mes cartes de compétence. J’ai saisi l’occasion de joindre l’industrie maritime, en particulier, le travail portuaire. Ce qui m’a attiré ce sont les avantages sociaux et le salaire plus que compétitifs de même que l’opportunité d’opérer de la machinerie sur une base quotidienne.

Qu'est-ce qui t'a ou qui te surprend dans ton métier, dans le sens où tu ne t'attendais pas à voir ces aspects (technologie, culture, ambiance, défis...) dans l'industrie ?

La dimension des équipements portuaires de même que la taille des navires-porte-conteneurs. L’ambiance de travail est beaucoup plus conviviale et inclusive. Les employeurs misent sur le travail d’équipe.

Si tu devais donner un conseil à la relève, que leur dirais-tu pour les encourager à choisir leur secteur de la logistique et du transport des marchandises ?

L’industrie portuaire te permettra d’atteindre des buts à long terme en misant sur le support de tes collègues et employeurs. C’est différent de l’industrie de la construction où il est plus difficile de se projeter dans l’avenir. Le travail portuaire propose un parcours plus intéressant sur une longue carrière.

Comment envisages-tu le futur de ta profession et du secteur ?

L’industrie est en croissance, les plans d’expansion du port de Montréal sont déjà annoncés. Les gouvernements signent des accords de commerces internationaux ce qui laisse envisager une belle perspective. Le transport maritime se démarque aussi en performance environnementale. Le fleuve Saint-Laurent est une autoroute commerciale d’avenir.